mercredi 26 juillet 2017

Dale - Broad Haven 27km

Mardi 26 juillet (je rattrape toujours)
Une journée comme je les aime, beau temps, paysages de dingue, kilomètres qui s'enchaînent, rencontres sur la route, short talks et ça repart...
Jusqu'au km 19km tout fût parfait, après j'en avais marre!

Que dire de plus? J'ai admiré Marloes Sand un bon moment, assise en bord de falaise, juste le cri des mouettes et la caresse du soleil;

Marloes Sands

Arrivée à Martin's Haven à 11h, j'espérais y trouver un petit sandwich car mes réserves sont maigres, non tant pis, je continue ma route;
Je me suis assise face à Musselwick Sands pour me substanter, une boîte de maïs (ben oui, c'est la chose que j'ai trouvé dans la minuscule épicerie de Dale, c'était ça ou 1k de pâtes, la boîte de maïs m'a paru plus légère, pas idéale mais plus légère), deux mini tranches d'un truc qu'ici on appelle jambon, un pinguin et ma dernière pompote pomme-passion, j'avale tout ça, ça me cale;



Me relever après ma 1/2 de pause a été compliqué, comme si d'un coup mes hanches et mes jambes étaient indissociables, du style si je veux regarder à gauche, pivoter m'est impossible, tout le corps doit s'y mettre, et tourner d'un bloc;
Face à Tower Point j'en ai marre, je m'arrête pour regarder la carte (toute une histoire ça aussi, pour éviter 200g de plus, j'ai téléchargé les deux cartes utiles pour ce périple, jusque là tout va bien... c'est quand j'en ai besoin que ça se complique, car, explication : quand je veux les consulter, il me faut poser le sac à dos, ouvrir la poche du haut, attraper la tablette, sortir les lunettes -eh oui, l'âge!- chausser les lunettes, tourner le dos au soleil, faire de l'ombre avec ce que je peux pour arriver à distinguer l'écran... vive la bonne vieille version papier, qui ne se plie jamais comme on veut, que le vent emporte, qui se déchire au bout de trois jours et qui ne se replie jamais comme il faut) donc je m'arrête, je fais tout ce que je viens de décrire et je me rends compte qu'il me reste 8km.
Zut, je croyais être tout près, il va falloir que je me motive, oh un château, oh st Brides Haven, je me pose et trempe mes pieds dans l'eau, oh une église, oh un panneau de rando qui donne pleins de direction mais pas la mienne, oh la mer, oh des plages, oh un bateau rouge qui relève ses casiers,



oooooooh Little Haven, ça veut dire que j'y suis presque, cool, il me paraît tellement lourd mon sac alors qu'il est plus léger qu'en partant, je veux le poset!
Little Haven donc, une méga glace pas très goûteuse que j'avale goulûment, le maïs, ça a beau être plus léger qu'1k de pâtes, ça ne tient pas trop au corps.
Après c'est vitesse d'escargot pour traverser les deux plages, pieds dans l'eau, chaussures à la main, tête vide...
Je suis arrivée à Broad Haven, comme je ne pense qu'à manger je rêve de poulet à la crème avec du riz, l'épicerie est sur ma route, je prends de quoi en faire pour 15, enfin pour plus que moi toute seule, j'arrive à mon gite, je pensais partager un dortoir de 6, je suis toute seule dans un dortoir de 6, chouette, je vais pouvoir m'étaler, faire du bruit, passer trois heures sous la douche, me lever tôt...

J'avais réussi à revenir du GR221 mallorcais (mallorcain?) et du canal du midi sans moches marques de bronzage, il m'aura fallu juste une journée sous le soleil gallois pour les avoir toutes, les chaussettes, le short, les manches, le décolleté (le pire, j'ai oublié de lui mettre de la crème) et, surtout,  le must, le nez avec une très belle marque qui fera certainement des envieux(ses) à mon retour...

Certitudes du jour
Celui qui dit qu' un sentier côtier c'est facile et sans relief parce que ça suit les côtes et que les plages sont plates est un menteur (ou n'a jamais mis les pieds sur un sentier du littoral gallois)

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